2010-03-30

Duo à l'épice de vie

Aujourd'hui, je suis allé répéter chez Uli (si vous ne voyez pas qui c'est, c'est que vous n'avez pas lu attentivement les posts précédents, c'est mal, mais peu important... Il s'agit d'un guitariste et chanteur italien que j'ai rencontré lors d'une scène ouverte il y a 2 semaines) Thin Line et deux de ses compos pour aller participer le soir à l'open mic du Spice of Life à Soho.


Répèt sans histoire, efficace, les morceaux sont intégrés (enfin, sans illusion non plus, je m'attends au pire pour la soirée, l'expérience montre qu'on a beau être prêt en répèt, quand vient l'heure du live, on est à 20% au mieux !)

Pour se rendre de Putney à Soho, Uli propose d'utiliser son scooter. Et me voilà parti à l'arrière d'un scooter conduit par un italien dans Londres (je rappelle qu'ils roulent tous à gauche !) sous la pluie avec une basse sur le dos, une guitare dans une main et l'autre main crispée sur la poignée de la selle pour tenir en place. Et même pas peur ! Le trajet se passe bien, je change régulièrement de bras pour la guitare (elle fait prise au vent et à chaque fois qu'on dépasse une voiture ou un bus ou qu'on se faufile entre les voies de circulation, mes bras tétanisent un peu à force de serrer la guitare proche du scooter) jusqu'au moment où, en la passant de la droite vers la gauche, je m'aperçois qu'il manque un bout du fond de l'étui. Je l'avais serré un petit peu trop près du scooter, juste au dessus du pot d'échappement et il avait fondu ! La guitare semble indemne, le vernis a un peu gondolé, mais apparemment plus de peur que de mal (mais mon étui n'est plus étanche, photo des dégâts ici)

Arrivés une heure et demie avant le début de la scène, nous sommes en tête de liste pour nous inscrire et jouer à l'heure que nous souhaitons (ceci fait référence aussi à un post précédent dans lequel j'expliquais le fonctionnement du Spice of Life, mais si vous n'y mettez pas du votre aussi, je ne peux pas me permettre de recommencer tout depuis le début à chaque fois, alors vous essayerez de récupérer auprès de vos camarades et on avance un peu, sinon, à la fin de l'année, le programme, jamais on n'ira au bout...) et après une heure d'attente et de chat avec un guitariste anglais (encore du mal à le comprendre, je lui fais tout répéter 3 fois...) nous nous plaçons en 5è dans l'ordre de passage.

Le premier à passer se place devant la scène, hors micro et commence à massacrer Blackbird au ukulele. Il enchaine sur Imagine, avec le même manque d'assurance, de justesse, de rythme et de talent, que précédemment et laisse la place à une guitariste classique qui a sûrement plus travaillé l'harmonie que le placement rythmique. Tout va bien, il est plus facile de passer après des musiciens moyens que des monstres... mais...

Quand vient notre tour, nous jouons For a Minute, la compo d'Uli, lui à la guitare et moi à la basse (si si !) et restons dans l'ambiance de la soirée en livrant une prestation vocale à la limite de la justesse, mais plutôt du mauvais côté de la ligne. Je récupère la guitare sur Thin Line et une fois de plus, la mince ligne qui sépare harmonie et dissonance est franchie, mais involontairement malheureusement. Peu importe, j'ai pris du plaisir à jouer en duo et à la sortie, nous avons même droit aux compliments des autres musiciens, probablement dans l'attente hypocrite de notre clémence lors de leur prochain passage. Quelle chance tout de même que la batterie de l'appareil photo numérique d'Uli ait été vide ! Pas de trace, pas de faute !

Quoiqu'il en soit, les groupes suivants sont meilleurs, le guitariste anglais de la file d'attente passe en duo avec un joueur de bongos et ça sonne, c'est original et efficace. Sweeney est le nom du groupe.

Autre chanteur qui était là à chaque fois le lundi au Spice et qui semble bon : Anthony Everest.

Voilà, c'est à peu près tout pour aujourd'hui si ce n'est que pour la première fois depuis le début du séjour londonien, j'ai mangé 5 fruits et légumes ! Passionnant, non ?

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