...suite de l'épopée olympienne
Le bracelets au poignet et le billet en poche, je reprends le métro en boîtant, courbé, le dos cassé par la fin de matinée. Steph, lui, tient la grande forme, la force de l'habitude sûrement, c'est son 3è McCartney ! Pas facile de prendre le métro avec un sac à dos et un duvet à porter, une main dans la poche posée sur le billet, comme s'il allait disparaitre et la main du bracelet totalement inerte pour éviter que, dans un geste malencontreusement improbable, celui-ci ne soit arraché, réduisant à néant le chemin parcouru depuis la veille (50m en 12h !)
Arrivés chez ma grand-mère, après avoir mangé un morceau et s'être douchés (d'une main, celle qui n'a pas le bracelet, imaginez que je le déchire en me frottant les cheveux !!!?!), nous décidons que fatigués pour fatigués, on ne vivrait ça qu'une fois et qu'on n'allait pas rester là à dormir, qu'on y retournait direct pour essayer d'être bien placés. Les portes s'ouvrent à 18h30, on se dit que la plupart des gens seront fatigués et déjà content d'avoir une place et ne reviendrons que vers 17h, on a une chance de voir Macca de près, de très près...
Nous sommes donc de retour devant l'Olympia à 15h15, en pull pour éviter de s'encombrer des blousons pendant le concert. Du coup, il a beau faire beau, on a froid mais on est bien placés dans la file ! Forcément il y a encore un peu de grattage de place mais l'ambiance encore excellente détend tout ça. Tout le monde parle ensemble, de nouveau des quiz Beatles s'organisent, Steph trouve de nouveaux spécialistes pas loin de son niveau, il n'est plus seul au monde. On parle musique et cover band des Beatles avec Bruno d'Apple Back, Rickenbacker, Höfner, perruques...
A côté, la file d'attente pour acheter des billets est toujours là mais moins compressée et réduite. En définitive, même des personnes qui passaient devant l'Olympia à la sortie du travail vers 19h30 auront réussi à avoir des places. Impensable quelques heures auparavant et surtout dur pour ceux qui ont abandonné en début d'après-midi en se disant que tout allait partir le temps qu'ils arrivent en tête de file.
A 19h, enfin les portes s'ouvrent et c'est la ruée, le grattage de places général (moi aussi, j'avoue). Une fois passées les vérifications de bracelet et billet, la fouille sommaire (juste une tape amicale sur le flanc, mais en même temps, le gars qui veut porter atteinte à McCartney un soir comme celui-là est suicidaire), c'est la course vers la salle. Les portes de celle-ci sont fermées, je choisis celles de gauche, bien que la stratégie envisagée ait été de se placer légèrement sur la droite (c'est là qu'est le piano) mais il y a moins de monde par là et je me dis qu'une fois dans la salle, je me précipiterai du bon côté...
Quand les portes s'ouvrent, j'arrive à dépasser pas mal de gens en courant et je me retrouve au centre, au deuxième rang, juste derrière la balustrade ! Steph est à gauche à 2m et j'échange ma place avec un gars pour me rapprocher de lui. On est serrés comme à 14 et c'est une guerre de tranchées pour conserver sa place. On s'arrange un peu avec les plus petites fans pour leur laisser un angle.
A ce moment-là, plus de fatigue, juste une excitation énorme. Petit à petit la salle se remplit, les VIP entrent aux balcons, plein de gens connus mais franchement on s'en fout, on n'est pas à Roland-Garros, enfin, "on" c'est "je", en attendant Macca, le public est plus tourné vers l'arrière pour voir qui arrive (bon allez, moi aussi c'est vrai). A propos, pour un concert dont le mode de mise en vente des places indiquait une préférence aux fans (mise en vente le jour même et uniquement sur place, une place par personne, les bracelets pour éviter le supermarché noir), je trouve un peu dommage de réserver 500 places sur 2500 à des invitations au pire ou à des personnes qui n'ont pas eu à faire l'effort de faire la queue et de "mériter" leur place au mieux.
L'ambiance monte tout doucement, de la musique passe en fond, le tempo est assez rapide, trop en tout cas pour les Hey Jude qui s'enchainent. Plus l'heure avance, plus la tension est palpable, et on commence à entendre des coups de basse ou des accords de guitares isolés derrière le rideau. On s'affole un peu mais ce ne sont que les ultimes checks. A un moment, du milieu de la salle, quelqu'un commence un décompte de 10, rejoint par tout le monde entre 5 et 3 et à 0, le rideau s'écarte et il arrive enfin, seul avec sa guitare ! (D'après les forums, le décompte n'était pas truqué et ça rend l'effet encore plus terrible !)
Et le récit du concert demain !
Le bracelets au poignet et le billet en poche, je reprends le métro en boîtant, courbé, le dos cassé par la fin de matinée. Steph, lui, tient la grande forme, la force de l'habitude sûrement, c'est son 3è McCartney ! Pas facile de prendre le métro avec un sac à dos et un duvet à porter, une main dans la poche posée sur le billet, comme s'il allait disparaitre et la main du bracelet totalement inerte pour éviter que, dans un geste malencontreusement improbable, celui-ci ne soit arraché, réduisant à néant le chemin parcouru depuis la veille (50m en 12h !)
Arrivés chez ma grand-mère, après avoir mangé un morceau et s'être douchés (d'une main, celle qui n'a pas le bracelet, imaginez que je le déchire en me frottant les cheveux !!!?!), nous décidons que fatigués pour fatigués, on ne vivrait ça qu'une fois et qu'on n'allait pas rester là à dormir, qu'on y retournait direct pour essayer d'être bien placés. Les portes s'ouvrent à 18h30, on se dit que la plupart des gens seront fatigués et déjà content d'avoir une place et ne reviendrons que vers 17h, on a une chance de voir Macca de près, de très près...
Nous sommes donc de retour devant l'Olympia à 15h15, en pull pour éviter de s'encombrer des blousons pendant le concert. Du coup, il a beau faire beau, on a froid mais on est bien placés dans la file ! Forcément il y a encore un peu de grattage de place mais l'ambiance encore excellente détend tout ça. Tout le monde parle ensemble, de nouveau des quiz Beatles s'organisent, Steph trouve de nouveaux spécialistes pas loin de son niveau, il n'est plus seul au monde. On parle musique et cover band des Beatles avec Bruno d'Apple Back, Rickenbacker, Höfner, perruques...
A côté, la file d'attente pour acheter des billets est toujours là mais moins compressée et réduite. En définitive, même des personnes qui passaient devant l'Olympia à la sortie du travail vers 19h30 auront réussi à avoir des places. Impensable quelques heures auparavant et surtout dur pour ceux qui ont abandonné en début d'après-midi en se disant que tout allait partir le temps qu'ils arrivent en tête de file.
A 19h, enfin les portes s'ouvrent et c'est la ruée, le grattage de places général (moi aussi, j'avoue). Une fois passées les vérifications de bracelet et billet, la fouille sommaire (juste une tape amicale sur le flanc, mais en même temps, le gars qui veut porter atteinte à McCartney un soir comme celui-là est suicidaire), c'est la course vers la salle. Les portes de celle-ci sont fermées, je choisis celles de gauche, bien que la stratégie envisagée ait été de se placer légèrement sur la droite (c'est là qu'est le piano) mais il y a moins de monde par là et je me dis qu'une fois dans la salle, je me précipiterai du bon côté...
Quand les portes s'ouvrent, j'arrive à dépasser pas mal de gens en courant et je me retrouve au centre, au deuxième rang, juste derrière la balustrade ! Steph est à gauche à 2m et j'échange ma place avec un gars pour me rapprocher de lui. On est serrés comme à 14 et c'est une guerre de tranchées pour conserver sa place. On s'arrange un peu avec les plus petites fans pour leur laisser un angle.
A ce moment-là, plus de fatigue, juste une excitation énorme. Petit à petit la salle se remplit, les VIP entrent aux balcons, plein de gens connus mais franchement on s'en fout, on n'est pas à Roland-Garros, enfin, "on" c'est "je", en attendant Macca, le public est plus tourné vers l'arrière pour voir qui arrive (bon allez, moi aussi c'est vrai). A propos, pour un concert dont le mode de mise en vente des places indiquait une préférence aux fans (mise en vente le jour même et uniquement sur place, une place par personne, les bracelets pour éviter le supermarché noir), je trouve un peu dommage de réserver 500 places sur 2500 à des invitations au pire ou à des personnes qui n'ont pas eu à faire l'effort de faire la queue et de "mériter" leur place au mieux.
L'ambiance monte tout doucement, de la musique passe en fond, le tempo est assez rapide, trop en tout cas pour les Hey Jude qui s'enchainent. Plus l'heure avance, plus la tension est palpable, et on commence à entendre des coups de basse ou des accords de guitares isolés derrière le rideau. On s'affole un peu mais ce ne sont que les ultimes checks. A un moment, du milieu de la salle, quelqu'un commence un décompte de 10, rejoint par tout le monde entre 5 et 3 et à 0, le rideau s'écarte et il arrive enfin, seul avec sa guitare ! (D'après les forums, le décompte n'était pas truqué et ça rend l'effet encore plus terrible !)
Et le récit du concert demain !
2 commentaires:
Alors tu cales ?
Avec toutes mes excuses, hier, j'ai bu pour oublier la redescente après l'Olympia et du coup j'étais loin d'être en état d'écrire la suite. Ce soir, je serai à jeûn, promis...
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