2007-10-23

La quête du bracelet

Il est aujourd'hui plus que temps que je revienne sur les étranges évènements qui ont précédé la soirée du 22 octobre de l'année 2007. S'il est trop tard pour moi, peut-être mon récit pourra-t'il être d'une quelconque utilité au lecteur des lignes suivantes, afin qu'il évite de sombrer, comme je l'ai fait, dans les abîmes d'une folie qui ne me laisse qu'une poignée de minutes de répit chaque jour au lever du soleil.

Bon, laissons tomber l'Edgar-Poesie et passons aux choses sérieuses :



Au crépuscule d'une nuit de 4h de samedi à dimanche, départ avec Steph à 7h09 d'Avignon-TGV, direction Paris-Gare de Lyon. Après une sieste courte mais profonde (comme en témoigne la bave sur les appuie-tête des sièges), nous arrivons dans la capitale pour y passer l'après-midi en famille chez ma grand-mère.

Vers 18h30 nous sommes rejoints par Jérôme, pour peaufiner la stratégie et la logistique de l'opération du soir (itinéraire de métro, sandwiches).



Après une nuit de 3h sans sommeil et la découverte sur internet que Anne-Gaëlle (l'une des créatrices de Dérapages le célèbre fanzine avignonnais dont je vous ai déjà parlé) est déjà sur les lieux, nous partons pour arriver vers 0h45 sur le site.





 
Là-bas, c'est déjà la fête, environ 200 personnes sont installées dans des sacs de couchage, jouent de la guitare dans une ambiance de veillée scout. Les gens parlent entre eux sans se connaître, c'est super convivial. Nous nous installons au chaud dans les duvets, sans pouvoir dormir (trop excités par l'ambiance et l'enjeu).
Après 2h de bonheur (c'est curieux pour une file d'attente mais c'est pourtant vrai), c'est l'"émeute". Des personnes arrivées bien après nous, prétextant du resquillage à l'avant, se portent en tête de file, entraînant tout le monde avec eux (personne ne veut perdre sa place !) Après quelques discussions animées, la file reprend sa forme et un service d'ordre s'improvise (tout le monde vérifie que personne ne s'incruste) mais le bon esprit est un peu affecté par la suspicion, et ce d'autant plus que nous n'avons plus 200 mais 300 personnes environ devant nous. Dorénavant, les quelques resquilleurs qui essayent de gagner des places sont tellement hués qu'ils rebroussent chemin rapidement.

Tout ça ne nous empêche pas de sympathiser avec nos voisins (bonjour à Virgile, Lauren, Miki, Gégé, Mustapha !), la fan attitude nous rapproche, des quiz s'organisent, on a l'impression d'être en famille, réunis par la même passion.

A partir de 5h, les gens se lèvent progressivement pour attendre debout, et la file avance ainsi petit à petit.

A 11h avec l'ouverture des guichets, nouveau changement d'atmosphère, la file se tasse brusquement sous la pression du bon millier de personnes à l'arrière et tout le monde se retrouve collé à ses voisins.



Après encore 1h45 de compressions et d'avancées successives, des derniers mètres interminables (4 guichets pour faire passer les gens un par un !), une dernière angoisse irraisonnée mais irrépressible d'avoir fait tout ce chemin et passé tout ce temps pour rien, nous touchons enfin au but, avec l'obtention d'un bracelet en plastique et d'un bout de papier cartonné :


Pour aller voir ça !!!!


La suite du récit du concert de ma vie au prochain épisode !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

LA SUITE !!!

Xa a dit…

la suite ce soir !