Aujourd'hui au supermarché, il y a un peu de monde, je fais la queue à la caisse. Un peu plus loin, il y en a une presque libre, mais réservée aux personnes handicapées et femmes enceintes. Derrière moi, passe un couple, entre 60 et 70 ans, elle en robe à fleur, lui costume de flanelle grise et chapeau, un faux air de Compay Segundo, la classe...
En se dirigeant vers la caisse prioritaire, il dit à sa femme : "Tiens, on va là-bas, y a une grosse qui fout rien..." Finalement non, pas trop la classe.
En parlant de délicatesse, j'ai entendu une interview de David Foenkinos à la radio. Je n'adore pas vraiment son écriture, mais quand l'animateur lui a fait remarquer au sujet de son dernier roman qu'il "prenait des risques" en sortant une espèce de polar littéraire, il a relativisé la notion de "prise de risque" pour une œuvre artistique, un peu comme l'avait fait Benoît Poelvoorde avec la mise en danger artistique ici (à 15:10) : Il est peut-être temps de faire un deuxième essai avec Foenkinos... OK, encore un roman à ajouter à la liste à lire !
*c'est vrai, Cuba, c'est pas l'Amérique du Sud, mais ça collait trop bien avec le titre !
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