Des livres gratuits ?

Comme tu le sais, toi, lecteur assidu de mon blog, alors que tu n'es peut-être même pas de ma famille, et si tel est le cas, sois remercié de ta présence ici (au même titre que ma famille d'ailleurs), j'écris des articles pour Ça dépend des jours dans les rubriques musique et livres.

Au niveau du fonctionnement interne du webzine, quand le rédacteur en chef reçoit des demandes de chroniques ou des infos musicales, il les fait suivre aux chroniqueurs concernés, dont moi (ça doit se passer comme ça partout, mais je découvre le monde des webzines, excuse ma naïveté !)
Du coup, j'ai connaissance de pas mal de nouveautés. Certaines inaudibles [version cash] ou auxquelles je n'accroche pas du tout [version politiquement correcte], et j'évite d'en parler, d'autres qui me titillent un peu l'oreille et dont éventuellement je fais un article comme dans le cas d'Indolore.

Et puis, il se passe la même chose pour les livres. Et ce qui est fou (sûrement pas tant que ça, mais encore une fois je découvre), c'est que les éditeurs proposent de nous envoyer un exemplaire du livre qu'ils souhaitent voir chroniqué ! Et ce, sans aucune garantie de critique positive, bien sûr ! Rien n'empêche un rédacteur de fracasser un livre (ou un disque) qu'il trouve pourri... Bref, vu que là aussi, il y a pas mal de choses illisibles [version cash] ou peu en rapport avec mes goûts [version politiquement correcte], je ne me suis pas encore beaucoup positionné sur ces propositions.

Mais la semaine dernière est arrivé un mail des Éditions Taurnada pour un livre d'Éric Lange, Le Sauveteur de touristes, qui avait l'air bien écrit, intéressant... J'ai répondu, et j'ai reçu le livre chez moi il y a 4 jours ! J'ai commencé à le lire, et je ferai bientôt une chronique dans ÇDDJ. Mais le plus énorme, le plus génial, c'est qu'un éditeur m'a envoyé un livre à moi, juste pour que je le lise et en parle !!! Alors poussons le bouchon un peu plus loin encore : et si un jour quelqu'un m'envoyait des livres, me demandait de les lire et de les critiquer, et en plus me faisait un chèque pour le travail accompli ? Le rêve...

En tout cas depuis 4 jours, j'ai l'impression de me retrouver 20 ans en arrière, à la sortie de mes premiers concerts dans les bars, lorsque le patron me tendait quelques billets et que j'avais du mal à me retenir de lui avouer que j'aurais été capable de payer pour jouer chez lui...