Il y a des matins où le ciel est trop bleu, le soleil trop
brillant. Il y a des matins où l'air est trop limpide, trop pur. Des
matins où l'avenir semble trop prometteur, trop radieux. Des matins
où l'on a une boule d'angoisse au fond du ventre, un trop-plein de
pression, sans raison, sans motif.
Comme si l'on était responsable de la survie de l'Humanité, comme si notre avenir allait se jouer dans les minutes à venir. Ces matins-là, plus jeune, je croyais que j'appréhendais tout ce qui m'attendait dans la vie, dans un mélange de stress et d'impatience. Mais ces matins-là continuent d'arriver de temps en temps, sans prévenir. Ils m'attrapent juste à la sortie de la maison, à peine la porte franchie. Un jour normal, les oiseaux chantent, il fait beau, pas encore chaud, le vent souffle doucement. Et soudainement, mon estomac se noue. Je crois qu'il y a des matins où mon cerveau reptilien m'annonce le printemps.
Comme si l'on était responsable de la survie de l'Humanité, comme si notre avenir allait se jouer dans les minutes à venir. Ces matins-là, plus jeune, je croyais que j'appréhendais tout ce qui m'attendait dans la vie, dans un mélange de stress et d'impatience. Mais ces matins-là continuent d'arriver de temps en temps, sans prévenir. Ils m'attrapent juste à la sortie de la maison, à peine la porte franchie. Un jour normal, les oiseaux chantent, il fait beau, pas encore chaud, le vent souffle doucement. Et soudainement, mon estomac se noue. Je crois qu'il y a des matins où mon cerveau reptilien m'annonce le printemps.
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