Après quelques jours passés à
Edimbourg, voici quelques arrêts sur image, en vrac.
En Ecosse, pour que le temps soit
considéré comme "lovely", il suffit qu'il ne pleuve pas.
Peu importe le vent, la couverture nuageuse, la température, si on
est sec, c'est qu'il fait beau ! (et la notion de "sec" est
à prendre au sens très large, une petite averse de 15 minutes ne
compte pas) Pour un touriste du sud de la France,
c'est déstabilisant. On croise des poussettes avec des bébés pieds
nus et en body alors qu'il fait 10 degrés, au moindre rayon de
soleil, tout le monde mange sur les pelouses (bien vertes, bien
arrosées), les joggers et cyclistes sont de sortie quel que soit le
temps. La pluie fait partie du quotidien, à
tel point que même les arrêts de bus se sont adaptés en
s'orientant dos à la route (on devrait faire pareil en France, même
avec des pluies moins fréquentes)
En Grande-Bretagne les musées sont
gratuits ! Seules les expositions temporaires sont payantes. Du coup,
aucune hésitation, on entre, on regarde, si ça ne plaît pas, on
sort, pas de sensation désagréable d'avoir besoin de rentabiliser
le ticket. Et puis surtout, on peut rester 4h devant une oeuvre, on
sait qu'on pourra revenir plus tard pour voir le reste. On prend
enfin le temps d'apprécier, l'art est accessible à tous. Les musées
font vraiment partie de la ville et de la vie. Lors d'une visite à
la Portrait Gallery, l'heure de fermeture approchait, le musée était
presque vide, et dans certaines salles, des étudiants en art
dramatique répétaient des scènes ! Mais il y a plus ! Dans la ville, l'art
est présent partout : sur les porte-vélos, les grilles d'arbre, les
bancs publics...
Pour conclure sur deux traits
fondamentaux que sont le foot et l'humour, voilà la quatrième de
couverture d'un bouquin sur le sujet. J'aime bien la dérision de la
phrase concernant John Lennon.
Dans le livre, une citation de Berti
Vogts (ancien sélectionneur de l'équipe d'Allemagne, peu apprécié
à l'époque) : "Si les gens me voyaient marcher sur l'eau, ils
diraient : Regarde ce minable de Berti, il ne sait même pas nager !"
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