2006-09-08

France-Italie

 Mercredi soir c'était France-Italie au Stade de France, j'y étais, et c'est vraiment pas pareil qu'à la télé !

D'abord on voit tout avec une intensité, une précision qui semble paradoxalement bien plus irréelle que sur écran. Ensuite au niveau du son et des vibrations, c'est un petit peu plus frissonnant en vrai quand même. 80000 personnes qui sautent en l'air en criant c'est quelque chose. Bon c'est vrai que mercredi nous étions placés aux "plus mauvaises" places du Stade (juste à côté de l'un des deux écrans géants, juste une rangée de plus derrière nous, et c'était la fin des tribunes !) mais quand on voit comme on a vu, ça laisse rêveur quant aux "bonnes" places...


Et puis au niveau du jeu, on se rend enfin compte de la beauté collective du foot, de la notion de bloc, de solidarité, d'espace et de vision du jeu... On voit aussi pourquoi certains joueurs qu'on trouve auteurs de prestations moyennes à la télé sont en fait indispensables du point de vue du placement, du jeu sans ballon. Du style de Thierry Henry décrié dans les bars mais pesant pendant 90 minutes sur les défenses, qu'il ait ou pas le ballon. On se rend compte aussi du génie de Ribéry, toujours disponible, qui couvre une surface de terrain monstrueuse (combien de courses latérales pour offrir des solutions ?) et qui reste lucide malgré tout (contrôle, fixation et passe). A la fin du match, les Italiens étaient souvent à trois sur lui ! Ca laisse de la place aux autres...

Les footballeurs font vraiment le plus beau métier du monde, sur un geste, ils peuvent faire se lever un stade entier, je n'ose pas imaginer les sensations qu'ils éprouvent en entrant sur le terrain en équipe puis en entendant la Marseillaise chantée par 80000 personnes debout ! Quand je serai plus grand, finalement je serai footballeur...

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