Extraits :
"Manque de pot, Orouma c'était son jour sans. Avant le match, il a vérifié sur son agenda et nous a prévenu qu'il avait rien de prévu pour aujourd'hui et que c'était même pas la peine de compter sur lui. En plus de ça, Ribery était déprimé à cause de sa non convocation pour le match France contre Cote d'ivoire. Il y croyait dur comme fer pourtant. « Mais comment tu veux être sélectionné ? » je lui ai demandé « T'es même pas ivoirien ! » Il a rien trouvé à redire. Du coup, pas le choix, on a rabattu tous nos espoirs sur Niang. Il a dit « Pas de problème, vous pouvez compter sur.. » Puis il s'est endormi. Il a fallu qu'on le secoue par l'épaule, ça l'a réveillé en sursaut. Il a demandé « Hein, quoi ? Combien on a fait ? » On lui a dit que le match commençait là, maintenant, tout de suite. « Oh punaise ! » Il s'est écrié et il est parti dans le couloir en courant. Enfin, en trottinant. Bon, il marchait vite, quoi."
"Nous à l’OM, on a un autre problème de taille. Faut qu’on fait gaffe, si Ribéry continue de jouer des matchs de fadas comme il fait, c’est obligé qu’on va finir par se le faire chiper. C’est pas compliqué, il a qu’à faire comme Orouma. Ni vu ni connu je t’embrouille, il joue un match sur trois. Nous ça nous suffit pour atteindre nos objectifs qui sont de gagner un match sur trois et lui, ça lui permet de pas attirer l’attention sur lui. Mais tu parles, il est têtu comme un mollet. L’équipe de France, l’équipe de France, il a que ses mots à la bouche(...). Maintenant à cause de ses âneries, on murmure que Ribéry frapperait à la porte des tricolores. Hé, il a plutôt intérêt à coller son doigt sur le judas, sinon on lui ouvrira jamais."
"Tout était bien qui se terminait bien quand cet imbécile de Bruno Cherrou a rien trouvé de mieux à faire que de déborder sur l’aile pour centrer. Et je pense que c’est ça qui a perturbé Meyté. Beye aurait volontiers fait quelque chose pour l’en empêcher mais il était de l’autre côté du terrain, persuadé que la place d’un arrière droit est logiquement à droite de l’adversaire. Du coup, on a joué avec deux arrières gauche dont un qui essayait d’expliquer à l’autre en Japonais qu’il devait changer de côté. Déjà qu’en français, Beye a du mal alors laisse tomber.
C’est là que Meyté a tenu à rappeler à tout le monde pourquoi il était un remplaçant indiscutable et indiscuté, en inscrivant le seul but du match. Et quel but! Une reprise de volée terrible sous la barre qui a fait exploser le stade de joie. Il s’est précipité autour du terrain pour aller jeter son maillot dans la tribune marseillaise en hurlant tout ce qu’il pouvait. C’est quand le maillot lui est revenu en pleine figure qu’il a commencé à se poser des questions. Sabri qui était le seul de l’équipe capable de garder son calme, lui a expliqué «Abdou, regarde le gardien à qui t’as marqué. Le chauve là-bas qui se frappe la tête contre son poteau, il te rappelle personne des fois?» Meyté a plissé ses yeux et a dit «Hé mais, il ressemble vachement à Barthez, je trouve». C’est quand Fabien s’est rapproché pour essayer de l’étrangler, qu’il l’a définitivement reconnu."
Et ainsi de suite...
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