J'ai vécu la scène suivante au petit
déjeuner dans une chambre d'hôtes :
Le propriétaire des lieux, qui s'occupe du service le matin, est un homme d'une cinquantaine d'années, grand, qui a le sens de l'humour provençal : commercial, pas forcément drôle mais puisque c'est dit avec un excès de bonhomie et d'accent et accompagné d'un éclat de rire sonore et feint, ça passe bien.
La salle est aux 3/4 vides, les tables sont dressées en prévision des futurs arrivants, à l'exception de 4 places précédemment occupées par des lève-tôt qui sont déjà repartis. Une femme de 60 ans un peu enrobée arrive, visiblement encore un peu éméchée de la soirée de la veille, lance un bonjour timide à la cantonade et s'assoit justement sur une des chaises encore chaudes du séant des matinaux, devant un fond de café dans une tasse sale avec des restes de pain entamés qui traînent sur la nappe en papier tachée de beurre.
Le propriétaire des lieux, qui s'occupe du service le matin, est un homme d'une cinquantaine d'années, grand, qui a le sens de l'humour provençal : commercial, pas forcément drôle mais puisque c'est dit avec un excès de bonhomie et d'accent et accompagné d'un éclat de rire sonore et feint, ça passe bien.
La salle est aux 3/4 vides, les tables sont dressées en prévision des futurs arrivants, à l'exception de 4 places précédemment occupées par des lève-tôt qui sont déjà repartis. Une femme de 60 ans un peu enrobée arrive, visiblement encore un peu éméchée de la soirée de la veille, lance un bonjour timide à la cantonade et s'assoit justement sur une des chaises encore chaudes du séant des matinaux, devant un fond de café dans une tasse sale avec des restes de pain entamés qui traînent sur la nappe en papier tachée de beurre.